Bilan Week-end choc ou bloc d’entraînement

L’heure est au bilan de mon week-end choc ou bloc d’entraînement.

j’avais écris un article il y a peu pour expliquer pourquoi un week-end choc ou bloc d’entraînement ?

Au moment ou j’écris, cela fait 9 jours que j’ai terminé mon week-end choc et il est temps comme je l’avais écrit de faire un point.

J’ai couru le dimanche 7 mai, le trail de La Chambottine : 25 km et 1200 m de déniv +
Au total j’ai mis 3 H 40.

 

Le but était de courir à l’allure course que je prévois pour mon objectif : le Pilatrail du 4 juin, course de 42 km et 2200 m de déniv +.
Pour faire cette 1ère course du week-end choc ou bloc d’entraînement, je voulais être en forme et donc la semaine qui a précédé a été calme.
Petit footing tranquille le mercredi de 50 min et le vendredi 1 h de VTT sur route en moulinant sans forcer.

Le samedi soir j’ai eu droit à une séance de jin shin jyutsu délivrée par ma femme et à chaque fois le lendemain les effets sont très bénéfiques.

Et le dimanche je suis en forme. Comme d’habitude avec l’âge je suis un diesel et je met 6 km pour me sentir bien et après c’est parti pour une belle matinée allure très tranquille.
Grande forme, tout va bien. Je finis heureux et me tourne déjà vers celle du lendemain.
Heureusement que tout va bien car je me serais posé beaucoup de questions sur ma forme et ma préparation. Et c’est surtout la deuxième journée qui est la plus importante.
A midi, féculents pour recharger mon corps en sucres lents et le dimanche soir aussi.

Le dimanche soir, j’ai vécu ça bizarrement, j’étais fatigué et je préparais mon sac pour le lendemain. Pas vraiment envie d’y aller car je savais (je supposais) que j’allais souffrir !!

Avant de se coucher j’ai eu droit à une nouvelle séance de Jin Shin Jyutsu, cette fois c’est une séance « détox ».

La nuit du dimanche au lundi a été un peu chaotique et le lever a été difficile.
Retourner courir alors que les jambes sont fatiguées.
Du coup mon estomac est noué et j’ai du mal à avaler mon gatosport maison.

Je suis quand même surpris de ma forme, j’ai les jambes fatiguées mais sans aucune douleur et je me sens bien, prêt à affronter la Course de la Résistance, un trail de 25 km dans les Chambarans avec 560 m de déniv + et 720 de déniv –

 

Cette course doit me montrer mes aptitudes à courir avec la fatigue, voir comment mon corps réagit et si il est encore efficace et aussi préparer ma tête, positiver, avoir envie même si les jambes sont cuites.
Et ma foi, j’avale les km facilement, toujours à allure que je prévois pour le Pilatrail.
Et ça passe très bien. Je finis les 5 derniers km sans m’arrêter de courir une seule fois et je double nombre de concurrents bien plus fatigués que moi.

2 h 40 et à ma grande surprise en forme, c’est bon pour la confiance.

Sur cette 2ème journée, j’ai senti que j’étais émoussé, moins attentionné. Pour preuve entre la 1ère course et le lendemain, jour de la 2ème course, j’ai mis à la « corbeille » beaucoup plus de plans vidéo que j’ai réalisé avec ma camsport, tout simplement parce que la 2ème journée, j’avais beaucoup de plans mal cadrés ou tordus et donc inexploitables.

Autre signe de fatigue/lassitude, les derniers km, même si je courais, j’ai souvent regardé ma montre, moins concentré c’est un signe de fatigue.
La veille sur le Trail de La Chambottine, je ne l’ai quasi jamais regardé.

Mais au bilan positif, très agréablement surpris de voir que j’étais capable de faire 2 efforts en 24 h. Que les jambes même fatiguées réagissaient bien. Que mon mental en voulait et qu’à aucun moment je me suis dit « j’en ai marre ».
C’est le pire, comment se broyer mentalement, se mettre en tête que l’on en a marre, se répéter que l’on est cuit et que la ligne d’arrivée est encore loin.
J’étais bien dans ma tête, je faisais ce que je voulais et bien concentré sur ma gestion mentale et physique.

Mon choix de faire 2 courses en 2 jours était le bon. Mine de rien, il aurait fallu que je reparte le 2ème jour seul, cela aurait été beaucoup plus difficile et j’aurais certainement plus souffert.
Par contre, sur ces 2 courses, je suis resté bien concentré sur le fait que je voulais aller doucement sans m’occuper des autres coureurs, ne pas me laisser emmener sur un rythme qui n’était pas le mien. J’avoue que sur le Trail de La Chambottine, dès les 1ers mètres courus, je me suis retrouvé avec la « voiture » balai. C’était parti vite et j’ai du me faire violence pour ne pas tenter de revenir sur la course. Mais non, je suis resté tranquille, à mon allure et finalement j’ai redoublé par la suite quelques peu !

Ce week-end choc m’a également permis de tester mon matériel, comme mes nouvelles chaussures, et oui j’ai eu peur de la boue et donc 1 semaine avant j’ai investi dans une nouvelle paire de Hoka, les Stinson ATR3. Et je n’ai pas regretté, car la boue était bien là et donc avec de bonnes chaussures, moins de fatigue car les appuis sont beaucoup plus stables et donc moins de risques de chutes et au pire de blessures.
J’ai testé la course avec les bâtons, la tenue. J’ai également goûté de nouvelles barres énergétiques.

Et pour finir ce week-end choc, je me suis autorisé au retour de la Course de la Résistance une petite « gourmandise » je me suis arrêté dans une pâtisserie pour acheter une tarte tropézienne que nous avons dégusté par la suite en famille, hummmmmmm ! Il faut aussi savoir ce faire plaisir.

La semaine qui a suivi ce week-end choc ou bloc d’entraînement, j’étais bien fatigué. Je ne suis pas allé courir, j’ai sorti le VTT pour mouliner tranquille le mercredi soir. Sortie d’1 h mais la fatigue était bien présente.

Samedi 13 mai, 5 jours après ce week-end choc ou bloc d’entraînement, c’est parti pour une séance autour de chez moi de 28 km et environ 700 m de déniv +

week-end choc ou bloc d'entraînement
Je ne suis pas au top, la fatigue se fait ressentir dès le 11ème km, surtout derrière les cuisses. Mais à ma grande surprise, malgré cette fatigue et les jambes douloureuses, je maintiens un certain rythme sans faiblir et cette sortie de 3 h 30 finalement se termine sans qu’à aucun moment je baisse les bras en disant j’en ai marre, je n’en peux plus.
Il faut préciser également que j’étais accompagné pour cette sortie. Et courir à 2 permet de penser, de parler et du coup les km passent plus vite.
Mais par contre aucune fraîcheur physique.

2 jours après cette sortie, j’ai fait 1 sortie VTT de 15 km et tout va bien, je suis heureux de voir que j’ai la forme.

Cet article est un 1er bilan, on verra sur le Pilatrail si c’était la bonne préparation. je vous tiendrai informés.

Ce qui est évident, c’est que notre cerveau se conditionne pour nos objectifs. J’ai été surpris durant mon week-end choc ou bloc d’entraînement, mentalement j’étais dans mon truc, bien sans trop de stress même si l’estomac était noué.
C’est un peu comme lorsque vous préparez un marathon, si vous faites avant en préparation un semi-marathon, quand vous finissez, vous vous dites « Mais je ne suis pas capable de faire un marathon, le double de km à cette allure là ! »
Et bien sur ce week-end choc c’est pareil. Je ne l’avais jamais fait d’enchaîner en deux jours 50 km et près de 3800 m de déniv cumulés. Et pourtant j’y suis arrivé avec un mental préparé pour ça.

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