Depuis ma découverte de la marche nordique, je ne cesse de chercher à améliorer ma gestuelle. C’est pourquoi j’ai participé à 2 stages de perfectionnement à la marche nordique !
Au moment ou j’écris cet article cela fait 7 mois que nous pratiquons avec ma femme la marche nordique. Après des problèmes de santé m’obligeant à changer ma pratique du sport, j’ai eu la chance de découvrir la marche nordique !
On s’est de suite entraîné pour s’améliorer et on s’est fixé un objectif : les 20 km de la Nordic Walk’in de Lyon.
Depuis 7 mois de pratique, je lis des articles, je regarde beaucoup de vidéos. Je m’entraîne, on se filme régulièrement avec ma femme et on dissèque les vidéos. On se juge, on s’évalue…
Et puis nous avons notre coache, Sylvie au club de La Nordique Saint Andréenne. Régulièrement elle nous fait bénéficier de son savoir et de son expérience. Elle nous apprend le bon mouvement, corrige les défauts. Sylvie pratique depuis des années et elle en sait des choses sur ce sport.
Je vais comparer la marche nordique avec le tennis !
« Il est fou »
Vous allez dire, pas tant que ça !
J’ai beaucoup joué au tennis et c’est très comparable à la marche nordique.
« Vraiment il est totalement fou »
« Mais non, je m’explique » :
J’adorais le tennis, il faut du physique, de la concentration et de la technique, beaucoup de technique.
J’en ai fait des heures à répéter des coups droits contre un mur. Additionner un nombre de revers incroyable face à un lance balles. Inlassablement il m’envoyait toujours au même endroit avec une précision de métronome cette balle. Il fallait la renvoyer en essayant de faire le geste le plus efficace possible.
Et bien la marche nordique c’est pareil, il faut du physique pour faire une belle séance. N’en déplaise aux détracteurs, la marche nordique est un sport.
Donc je disais il faut du physique, et de la technique pour une belle enjambée. Un beau mouvement des bras. Le tout bien réglé, pour être le plus efficace possible, tout en regardant devant soi sans bouger le bassin et du coup avancer sans perte d’énergie. Pour couronner le tout il faut de la concentration, surtout quand comme moi je suis loin de maîtriser l’ensemble.
Pour progresser, en plus de mon club, je me suis offert 2 journées de stage espacées de 3 mois dans le Beaujolais. Non, non ! Pas pour le vin mais bien pour apprendre à mieux appréhender la marche nordique.
C’est auprès d’Elisabeth Valette que j’ai effectué ces 2 journées. Pour le 2ème stage j’ai eu le plaisir d’être accompagné de ma femme et de 5 autres participants.
Elisabeth Valette est championne de France « masters » à plusieurs reprises, elle est coache agréée. Pour en découvrir plus sur cette très belle personne, je vous laisse découvrir son site internet.
Et je peux vous dire que du matin ou l’on arrive jusqu’au soir, elle ne nous lâche pas !
Ateliers techniques
On commence par une petite présentation de chacun devant un thé ou un café. Nous ne sommes pas plus de 6 stagiaires. Ensuite Elisabeth nous fait un résumé de l’Histoire de la marche nordique. Et c’est parti pour une matinée « ateliers techniques » Un sac rempli de petites planchettes nous attend.
Après un échauffement de 20 bonnes minutes, nous allons à la découverte de différents ateliers qu’Elisabeth a installés sur la pelouse. Les planchettes sont au sol espacées régulièrement pour travailler le mouvement du pied , le mouvement des jambes. On enchaîne la poussée des bras, la coordination, travail seul, travail à deux, vidéos avec plusieurs passages.
Bref une matinée qui passe très vite, Elisabeth n’arrête pas de nous donner des conseils, de nous montrer, de nous corriger et de nous dire quand c’est bien ou ce qu’il faut améliorer. Une matinée bien chargée et le moment de la pause arrive pour manger, mais avant…
On a même des vidéos !
Je vous ai parlé un peu plus haut de vidéos, et bien avant de manger, on dissèque nos vidéos bien au chaud devant un grand écran. Au fur et à mesure que le projecteur diffuse les images de chaque participant, chacun y va de son observation de la gestuelle des autres, on échange, on dissèque en toute bienveillance. Moment très constructif pour chacun avec le regard des autres !
Et Elisabeth apporte toute sa connaissance pour appuyer sur les axes d’amélioration mais aussi les points forts.
Enfin on mange, plutôt léger, car la journée n’est pas finie, loin de là !
Après- midi, ce n’est pas fini !
L’après-midi, après un nouvel échauffement pour remettre le corps en route, c’est une sortie d’environ 7 km en pleine nature beaujolaise au milieu des vignes. On se dit ça va être tranquille mais…
Elisabeth nous surveille et nous reprend régulièrement. Elle n’en laisse pas un seul attaquer une petite sieste tout en marchant. Le pas est rapide, le geste efficace et au fur et à mesure de notre avancement on entend par exemple
« Attention les coudes, il ne faut pas les plier »
« Un peu plus penché en avant, va chercher devant »
Et tout en additionnant de nombreux arrêts avec : atelier élastique, atelier anecdotes, atelier poussée sur les bâtons, atelier mouvement du pied…
Nous sommes 6 à engranger de nombreuses informations, à progresser, à maîtriser un peu plus le geste, à rire des blagues des uns et des autres.
Nous sommes 6 passionnés sans compter Elisabeth à vouloir maîtriser ce geste et progresser pour être plus efficace en dépensant moins d’énergie. Et bénéficier du plaisir de voir notre progression et les axes à améliorer pour être meilleurs dans ce sport et avoir encore plus de plaisir.
Sur la 2ème journée de stage j’ai par exemple, grâce à l’œil expert d’Elisabeth, compris que mes bâtons étaient trop grands et du coup je bougeais trop les épaules avec un sautillement totalement inefficace. Puis j’ai appris beaucoup d’autres choses, mais chut, je ne vais quand même pas tout vous dire 😉
Je peux vous dire pour terminer cette journée, que le soir, il n’y a pas besoin de berceuse, la fatigue est bien présente et l’envie de rejoindre les bras de Morphée se fait ressentir très tôt.
Compétiteur ou pas. Peu importe le niveau, peu importe l’âge, je conseille à tous de faire des stages de perfectionnement, il existe de nombreux instructeurs agréés qui proposent des journées de perfectionnement. Franchement ça vaut le coup.
On croit que c’est fini, mais non, quelques jours plus tard on reçoit notre vidéo avec, sur les images, les bonnes paroles d’Elisabeth. Elle a pris le temps de disséquer notre geste et nous explique avec des ralentis, des arrêts sur image, nos progrès, les points à améliorer et nous donne encore de bons conseils à mettre en pratique.
Nous, si il faut donner un exemple des progrès, avec ma femme on arrivait très péniblement à faire du 6,5 km/h sur une toute petite distance. Une semaine après notre journée de perfectionnement, on a réussi sur 300 m à faire du 7,8 km/h.
Merci Elisabeth, on reviendra.