9,7 km – 155 m de dénivelé
182ème sur 320 participants
56 mn 35 sec – 5mn 48 au km
Une belle soirée d’été… un 7 novembre !
13° au moment de prendre le départ
C’est chouette 320 frontales dans la nature à se suivre, même si je préfère courir en journée pour profiter des couleurs de la campagne, mais une fois de temps en temps la nuit, ça change, surtout avec cet été indien.
Bravo aux organisateurs du Jeff-club, tout est au top, l’accueil, le fromage à l’inscription (ça change du tee-shirt), l’inscription : 7 euros, rien à redire, le tracé, la signalisation, bref bravo ! Et merci aux nombreux bénévoles, sans qui rien ne serait possible.
Le circuit est top, 600 m après le départ, une belle montée en single, on s’agglutine, on patiente pour monter à la queue leu leu, que voulez-vous, derrière, nous sommes ralenti par les 1ers qui doivent prendre leur temps dans cette difficile montée (hihiiii)
Et puis on enchaîne les chemins, les sous-bois, très peu de route, c’est classe.
Je suis bien, depuis le passage en single, je cours à un bon rythme et surtout j’ai de super sensations, j’en garde sous le pied, mais j’ai envie de courir plus vite, mais j’attends.
Les organisateurs nous ont promis une difficulté à 30 % d’inclinaison !!!!!! au km 7,5, alors prudence.
A mi –parcours on se croise, c’est bien, ça met de l’ambiance.
Je suis toujours bien jusqu’à cette très jolie montée où là tout le monde souffre
Je remets un coup d’accélérateur au sommet, mais je tempère, ne pas tout griller pour bien finir.
On se prend un long passage dans des prés, c’est très sympa, je continue de doubler, je m’éclate, je suis un gamin, un vrai gamin.
Les sensations sont excellentes, aucune douleur, finalement j’aurai pu faire mieux, car je suis en grande forme.
Et puis à 1 km de l’arrivée, je rattrape une fille, mais, mais oui « c’est le maillot de Marseille Cassis 2015 ? » « oui » me dit-elle, et hop nous voilà parti tous les deux, alors qu’il y a 15 jours nous étions sur les pentes du col de la Gineste, ce soir on se retrouve sur un terrain complètement différent.
Dernière pente descendante très raide, à 500 m l’arrivée, on essaye de se décrocher, mais chacun fait l’effort et finalement à l’entrée du stade, j’hésite, je tente ou pas le sprint ???
Et puis oui, je tente le sprint, je lâche les chevaux et je double encore 2 coureurs et je finis avec un grand sourire, bien physiquement, je pouvais encore enchaîner des km.
Je me suis éclaté. Comme marqué sur un bulletin d’école « en progrès » et promis la prochaine fois je lâche tout dès le départ pour prendre ce single à 500 m du départ sans être bloqué et pouvoir monter à mon rythme, j’ai perdu pas mal de temps, mais ce n’est pas important. Je pensais vraiment pas avoir ça dans les jambes 15 jours après Marseille Cassis.