Que c’est bon…
Si je dois résumer en un mot ma course, la 1ère édition de la course des 4 Vents à Doissin, ce mot serait « heureux »
16 km et 410 m de dénivelé nous est proposé au départ de Doissin, c’est la 1ère et je tenais à être présent car le circuit proposé se déroule sur un terrain de jeu que j’appelle «mon Paradis sur terre »
C’est un coin de nature ou j’ai beaucoup pratiqué le VTT, et c’est un coin sauvage ou vous êtes en parfaite communion avec la nature.
Des kms de chemins sans une maison, sans âme qui vive.
J’avais donc marqué ce rendez-vous sur mon calendrier et ce matin, c’était le jour J.
La météo nous fait plus penser à une fin octobre, mais non, nous sommes le 5 juin et comme vous pouvez le voir sur les photos, le plafond n’est pas loin au dessus de nos têtes.
C’est parti, 57 coureurs sur la grande distance, mais c’est une course qui va à l’avenir attirer beaucoup plus car les organisateurs sont sympa et on a la sensation d’être accueilli en ami ! Je retrouve les copains, c’est bon de pouvoir à nouveau avoir le niveau pour « jouer » avec les potes.
Bon, ils finissent devant moi, mais au moins j’étais présent dans l’allure.
Le départ se passe en descente, pour très vite prendre le 1er chemin.
Ça file à un bon rythme et dès le 3ème km, la 1ère des 2 grosses difficultés.
Je monte à mon rythme, je gère et je pratique ce qui devient une habitude chez moi, du Jin Shin Jyutsu .
Cette montée est en goudron et donc régulière même si la pente est sévère.
Ensuite on arrive à mon paradis sur terre, des kms de chemins, avec de la boue, des cailloux, des chemins en relance ou il ne faut pas se tromper de vitesse, au risque de le payer plus tard.
Je suis en forme et j’ai l’avantage par rapport aux autres de connaître et donc de pouvoir gérer au mieux mon allure, mon effort.
Et ça passe bien, c’est la 1ère course depuis très, très longtemps, que je fais pour le « chrono ». Je veux faire de mon mieux et m’évaluer par rapport aux autres pour voir ou j’en suis.
La 2ème difficulté se présente à nous, celle-ci, c’est du vrai chemin et elle fait mal.
Je passe en marchant, j’apprécie sur ce circuit mes trails Hoka Speedgoat » qui accroche bien et ne tape que très peu sur les secteurs goudronnés.
En haut de cette côte, je relance et ce que j’apprécie depuis un moment, je double, je double peu, mais je double sans me faire rattraper par d’autres coureurs et surtout, je suis bien, je m’amuse, je m’éclate, et je suis dans ma course, dans mon truc, à 3 km de l’arrivée, un secteur de relance me fait un peu mal, j’ai du mal à tenir le rythme, je serre les dents, mais je double encore 3 coureurs et donc ça booste.
2 km, descente jusqu’au bout, c’est « courir de plaisir », c’est bon de ressentir de telles bonnes sensations. Il y avait tellement longtemps que je n’avais pas lâché les chevaux comme ça, que à mon avis, j’ai le sourire sur les lèvres.
Ligne d’arrivée franchie, je suis heureux, j’ai pris mon pied, je retrouve les collègues.
Et, ce que je cherchais depuis plusieurs mois, c’était une course ou je sois capable de faire une 1ère moitiée de classement, et bien là c’est fait.
Je fais 23 ème sur 57 arrivants en 1 h 34 et 22 sec.
Je crois que je l’ai déjà dit, mais je suis « heureux » !