Samedi 3 décembre à 23 h, ça sera le départ pour une course de nuit de 44 km et 1000 m de dénivelé + et 1500 m de dénivelé.
Cette course s’appelle la Saintexpress.
Très motivé, l’entraînement s’est bien passé, même si un virus est venu me ralentir quelques jours et me faire douter.
Mais une dernière sortie longue m’a rassurée.
J’ai réalisé 5 grosses sorties autour de 3 h à 3 h 30 pour 25 km et 800 à 900 m de dénivelé + et j’ai couru en moyenne 40 km par semaine pour préparer cette Saintexpress. Et ce pendant 8 semaines.
Dans ces 5 sorties, j’ai couru le trail du Patrimoine, le trail de Gillonnay au cross des Marrons, et aussi la ronde nocturne du Jeff-club pour se régler en courant de nuit en peloton.
Je ne compte pas le trail de la Bambée des Hameaux qui était avant ma période de préparation spécifique.
J’ai fait des séances spécifique avec des escaliers, j’ai également fait un peu de rythme sur goudron pour garder un fond de vitesse.
Certains diront, ce n’est pas assez, peut-être ? On verra après la course pour faire le bilan.
J’ai ressenti une certaine lassitude à m’entraîner lorsqu’il faisait frais ou lorsqu’il fallait partir courir la nuit.
Mais j’ai respecté ce que je m’étais prévu en tête et je suis content.
Je ne voulais pas faire autant de km que lors de ma préparation pour le marathon d’Annecy aux mois de mars et avril. Mine de rien on est en fin de saison, et j’ai pris soin de mon physique qui cette année a su me laisser en paix.
Je suis très confiant, très motivé et très rassuré par le temps annoncé.
Autour de 0°, nuageux,et sans pluie, sans neige et donc pas de verglas à redouter.
Pour le reste je vais découvrir l’ambiance d’une course de nuit, un départ à 23 h, alors que c’est plus l’heure du dodo.
J’ai déjà couru 13 marathons, cette Saintexpress c’est 44 km et 1000 m de dénivelé +, on dit que 100 m dénivelé c’est 1 km de plat, donc je vais courir l’équivalent de 54 km, ça sera une première.
Comment mon corps va réagir à la fatigue, aux heures qui passent. Au froid ???
Les ravitos, vais-je bien m’alimenter ? j’ai prévu d’avoir sur moi, mes traditionnelles pâtes d’amande, mais également des « Tucs » et oui j’adore ça sur les trails car cela se digère très bien et apporte du plaisir à le manger et un peu de sel ne fait pas de mal du tout à l’organisme qui en perd avec la transpiration.
Et la concentration, la lucidité, la gestion….. Tout ça, j’aurai des réponses le dimanche.
J’ai la chance de partager cette Saintexpress avec ma meilleure amie. Après avoir lu mon article « Pourquoi la Saintexpress ? », ma collègue m’a appelé un dimanche soir pour me demander si j’étais d’accord pour la supporter pendant la préparation et le jour de la course car ça lui avait donné l’envie de relever le défi.
Et donc samedi soir, nous allons prendre le départ ensemble et pourquoi pas rallier l’arrivée ensemble. On verra bien suivant les conditions de course.
Autant sur un trail, je pense qu’il est possible de courir à deux, autant par contre sur marathon je pense le contraire, car sur marathon il y a une préparation avec pour objectif de faire de son mieux, voire à chercher un temps le jour J. Pas sur trail, l’objectif principal est de finir. En tous les cas pour moi, c’est ça.
Je me suis mis en tête que j’allais mettre autour de 6 h. Mais comment ça va se passer au départ ? Est-ce que ça va bouchonner ? Peut-être, il y a 3 vagues de départs prévues, 1000 coureurs à chaque vague.
6 h : franchement, je ne sais pas, la nuit on va moins vite, ça sera peut-être 5 h 50 ou 6 h 30 ? là aussi j’aurai un élément de réponse le dimanche matin.
J’ai prévu d’emmener ma caméra, je ne sais si je vais filmer, suivant les conditions, je la laisserai peut-être rangée pour me concentrer sur ma course, car j’ai le désir de faire de mon mieux possible.
J’ai tout simplement comme objectif la « victoire », « mais il est fou en 6 h, ce n’est pas possible de gagner ».
Pour moi la victoire, c’est la ligne d’arrivée, la franchir, sera MA victoire !