2 semaines après le trail de Glanum, j’ai bien l’intention de m’aligner sur le 20 km de Courir à Villemoirieu.
C’est une course que j’adore et j’ai envie de jouer le chrono sans filmer pour voir ou je me situe vraiment. La dernière fois que je l’ai faite, c’était en 2017 et c’était pour préparer le Pilatrail. Mais voilà, au réveil ce dimanche matin, il faut bien que je me rende à l’évidence, je suis fatigué !
Fatigué par une semaine de travail intense. Je travaille dans une imprimerie et c’est les élections, donc beaucoup de boulot et aussi, bien fatigué par un samedi de bricolage. En plus mercredi soir à l’entraînement, lors de l’échauffement avant une séance de fractionnés, j’ai une douleur à la cuisse, je préfère ne pas prendre de risque et m’arrêter de suite. J’ai le doute, je ne sais pourquoi j’ai eu cette douleur et même si je ne ressent plus rien entre jeudi et ce dimanche matin, j’ai une petite crainte. Tout ça me fait décider dans la voiture en direction de Villemoirieu à ne faire que le 10 km mais ça ne m’enchante pas plus que ça. J’ai l’habitude de courir plus long et il y plus de 3 ans que je n’ai pas couru une petite distance.
Déçu, mais à défaut de courir le 20 km, je ferai avec la forme du jour ce que je peux sur la petite distance. Je n’ai aucun repère, « qu’est-ce que je suis capable de faire » ?
J’arrive à Villemoirieu ou l’on est toujours bien accueilli. Une ambiance bien sympa grâce aux membres de « Courir à Villemoirieu« . Une belle Foyesse offerte à l’inscription me met l’eau à la bouche et le soleil me donne envie de finalement m’amuser sur le 10 ! J’aime – et je ne suis pas tout seul – venir sur ce Cross des Foyesses.
Je m’échauffe « tout tranquillou » et le départ approche.
Très belle ambiance, c’est bien sympa, les coureurs du 20 et ceux du 10 partent ensemble. Nous sommes 400 au total à nous élancer
Je suis un peu lent à la mise en route, mais ça chauffe rapidement et finalement je trouve mon allure bien correcte.
Je m' »autopronostique » une petite heure pour faire cette course ! On verra bien, Si je termine en milieu de peloton, je serai satisfait.
Déjà le 3ème km, ça passe vite, il ne reste plus que 7 km.
Les difficultés s’enchaînent, je ne sais plus grimper en courant les plus grosses pentes, tans pis je marche où c’est vraiment raide, mais par contre avec ma forme du jour, je relance bien en haut contrairement à beaucoup de coureurs.
Un collègue de club se trouve devant « ah celui-là si je pouvais le bouffer, j’en serai bien heureux 🙂 ». Cet état d’âme me fait comprendre que je suis dans la course et que je me prends au jeu et en plus j’ai les jambes.
Je fais l’effort et finalement je le double ! « yesss »
Et puis arrive le 5ème km où là, je passe le ravito sans m’arrêter, aucun besoin, donc autant filer.
Et un peu plus loin, je ne peux par contre m’empêcher de m’arrêter quelques secondes pour prendre en photos des jeunes qui mettent l’ambiance sur le bord de route. « Merci à vous pour cet intermède musical » et c’est plus fort que moi, je dégaine ma cam pour faire quelques photos. « Déformation professionnelle », j’ai glissé ma cam au fond de la poche au cas où !
Je range le matos, et relève la tête, mais que voit-je, mon copain de club, 50 m devant moi, il m’a redoublé sans que je le vois » GRRRR, mince j’ai perdu tant que ça ! »
Je reste dans mon effort et au 6 km 400, on se sépare du 20 km pour prendre le chemin du retour et là je me sens de continuer à accélérer et ça répond !
Je cours le km 6 en 4′ 23. C’est cool, je double des coureurs et un petit jeune dans une montée qui doit avoir 18 ans.
Mais voilà que sur le plat il me reprend « hé oh gamin, tu ne vas pas me la faire à moi », je passe la 4ème, je passe le km 8 en 4’48, je le rattrape et je le double, il revient, me redouble et finalement l’avant dernière difficulté lui sera fatale !
Et mine de rien avec tout ça, nous sommes dans le dernier km et je reviens sur mon collègue de club, « vous savez, le fameux que je cherche à battre depuis tout à l’heure » et là je passe la 5ème, je le double sans un regard, je fournis mon effort, je parcours le km 9 en 4’35 et le km 10 en 4’45 avec une dernière petite bosse.
Dernier virage, il reste 300 m et je finis bien vite (enfin pour moi)
A aucune moment je n’ai regardé ma montre, je pense que finalement je suis dans les 55/57 minutes ! Mais non, je suis surpris en passant la ligne d’arrivée, je boucle ce 10 km et ses 200 m de D+ en 52 minutes et 40 secondes !!! waouhhh belle surprise. Je ne m’y attendais pas, moi qui pensait tourner autour d’une heure !
Un petit tour au ravito, un petit décrassage de 15 minutes pour enlever les toxines dans les jambes et je repasse à l’arrivée pour encourager les coureurs qui en finissent et pour voir le classement.
Oh nouvelle surprise, 220 coureurs et je finis 47ème !!! Je reste humble, il y a 46 personnes devant moi, mais quand même, si on m’avait dit ça en voyant mon état de fraîcheur au saut du lit ce matin, j’aurais bien rigolé.
Conclusion, j’ai pris du plaisir sur cette petite distance, je me suis bien amusé même si j’ai trouvé cela bien trop court.
Du coup l’après-midi, avec ma femme nous avons fait 15 km de VTT !
Quand on aime le sport…
salut ralph
heureux que tu te sois bien amuse hier!
ca m’ a l’air d’une course avec une onne ambiance.
quant a moi hier j’etais avec deux amis dans le minervois a trassanel dans l’aude pour participer un superbe trail c’est ma trosieme edeition v’est dire! 3O km avec 1300 1400 de denivele.
je l’ ai fais tranquillou en compagnie de mes deux amis pendant les deux premiere heures et on l’a termine a deux en compagnie d’ une amie .
total 5h30 de course pour le plaisir surtout pour partager cet journee avec mes amis!
compris dans le trail visite du gouffre de cabrespine!!!
belle journee
richard