Courir de plaisir

Courir de plaisir“Courir de plaisir”  pourquoi ce slogan ?
Parce que ça me poursuit depuis ma jeunesse

J’ai toujours eu plaisir à courir mais j’étais nul. A l’école, dans la période 6ème/3ème, on nous emmenait sur le plateau qui surplombait notre charmante petite ville. Chaque semaine nous avions droit à notre petite course sur un circuit de 4 km.

J’adorais ce moment, j’adorais le sport, l’école beaucoup moins, mais dès que c’était course à pied, je m’oxygénais déjà à l’époque le cerveau.
Mais j’étais nul… dans les derniers à chaque fois, mais moi je ne trichais pas, contrairement à certains qui sur ce circuit formé d’une boucle se permettaient de couper au risque de se couvrir de boue et du coup d’être remarqué par notre professeur d’EPS que « j’adulais ».

Et puis un jour, je devais avoir dans les 13 ans, je me suis dit, merde, eux sont devant et pas moi, je prends le risque de suivre et d’attaquer et puis on verra bien.

C’était chaque semaine ma “compet”, ma coupe du monde, mais cette fois c’était la finale, je m’étais mis dans la tête que je pouvais rivaliser avec les meilleurs de mon école.

Je suis parti avec le groupe sur ce circuit et j’ai attaqué

Et je suis arrivé 2ème à la grande surprise de mon prof qui regarda tout de suite pour voir si mes jambes n’étaient pas maculées de boue, et bien non je n’avais pas triché, j’avais fait le circuit au complet en attaquant, seul le premier m’avait distancé du début à la fin.

Une grande fierté et un grand souvenir pour moi, c’est d’ailleurs pour ça que je le raconte encore très bien aujourd’hui, mais et c’est surtout ça qu’il faut retenir, je m’étais mis à croire en moi, comme quoi le mental à tout âge joue son rôle.

Depuis, je n’ai jamais arrêté la course, avec un copain, dans la période de nos 15/20 ans on se livrait bataille sur un circuit proche de chez nous. Dès que nous pouvions la bataille faisait rage.

Dans cette période, je jouais beaucoup au tennis.
Lorsque j’avais 17 ans, j’ai joué un tournoi, et je suis tombé sur un “vieux”, il avait au moins… 35 ans !!!
Et du haut de mes 17 ans, je me suis dit « je vais le faire courir, il va craquer ».
2 h 30 de match plus tard, je sortais vainqueur de ce match harassant, j’étais épuisé.
Il courait comme un lapin, du début à la fin, je luis avait fait visiter tout le court de tennis et lui courait, courait, courait !
Et ce n’est qu’après qu’il m’a dit… « je cours des marathons » !!!!
Depuis nous sommes toujours copains et échangeons toujours des sorties, baskets aux pieds et c’est grâce à lui que je me suis mis au marathon 10 ans plus tard.

Et puis j’ai joué au foot, j’ai délaissé un peu la course à pied…

A l’armée, j’ai beaucoup pratiqué le running, j’ai même gagné une course qui m’a permis d’avoir 2 jours de permissions en cadeau. Le comble c’est que normalement j’étais exempt de sport.

Et puis j’ai arrêté le foot, plutôt le sport collectif pour me remettre à ce sport individuel.
Et j’ai couru mon 1er marathon 1 an plus tard avec mon copain de tennis que j’ai cité plus haut.
Nous avons même couru Athènes ensemble, en prenant le départ de … Marathon, pour arriver dans le stade olympique de la capitale grecque. Un très grand plaisir et souvenir.

Et puis j’ai continué jusqu’à aujourd’hui.

15 marathons à mon actif, le meilleur 3 h 43, le moins rapide, 4 h 50, vous voyez, je ne suis pas rapide, mais tous m’ont laissé des souvenirs très beaux.
Plusieurs trails, jamais plus de 40 km, hormis la SaintéLyon 2019, je sais, je suis un petit joueur par rapport aux UTMB ou à la diagonale des Fous, mais je reste toujours avec la notion de “plaisir” même en course alors que l’effort devient fort. Et sur les trails, courir dans des petits sentiers ou découvrir un panorama à la sortie d’un bois alors que vous êtes seul en pleine nature, waouhhhh, c’est le pied !

Je pratique avec autant de plaisir, entraînements, courses sur routes ou trails. Pourvu que les paysages soient au rendez-vous. Courir la nuit n’est pas vraiment mon truc, car je ne me régale pas les yeux.

Je pratique en club et finalement ce qu’il y a de bien, c’est que l’on arrive à transformer ce sport en sport collectif, car à plusieurs on se motive, on s’encourage aussi bien pour les entraînements, que pour les compétitions.

Une course, un défi personnel, et hop la veille de course ou le matin même vous recevez des messages d’encouragements des copains, des copines.

Et puis sur course quand je me retrouve à « lutter » avec les collègues, que c’est motivant ! On progresse mine de rien mais surtout on prend du plaisir.

D’où mon slogan « courir de plaisir… »

Ralph.

2 Commentaires

  1. MEUNIER

    Très sympa, cette petite présentation. Je te retrouve bien là, humble mais volontaire. Et tu as raison, le plus important n’est pas la perf mais le plaisir et le dépassement de soi. Bonne continuation.
    Loran M

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    1. accrorunning (Auteur de l'article)

      Merci pour ce gentil commentaire

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