Dimanche 25 octobre

Marseille Cassis – 19,6 km

1 h 57 mn et 32 sec. – Moyenne au km : 5 mn 55 sec.

8225ème sur 14500 à l’arrivée.

355 m de dénivelé

Temps idéal, ciel blanc, pas de vent, impeccable pour courir

Debout à 5 h du mat après une nuit bien agitée.
On se retrouve avec Christian « Dit le Beauf » à Aubagne à 7 h ou nos petites familles nous déposent pour prendre une navette. Direction Marseille. Transport au top.
A l’arrivée de Marseille une petite marche nous attend et surtout un passage par le stade Vélodrome ou nous pouvons faire quelques selfies en bord de pelouse.

Marseille est bien calme et pour cause, tout le quartier est fermé à la circulation.
Nous voilà en place à 7 h 40 pour un départ à 9 h 30.

Nous sommes bien placés.
Christian est un peu stressé, il découvre une telle ambiance et comme il le dira à plusieurs reprises « c’est énorme »

9 h 30 ça y est c’est parti, on profite du spectacle : 15000 coureurs lâchés sur le Boulevard Michelet, c’est à voir ! On se retourne pour profiter un maximum, des milliers de coureurs devant nous et autant derrière nous, c’est impressionnant.

Je commence à filmer et je le ferai tout au long des 20 km car c’est un spectacle à saisir dans ma petite boîte à souvenirs.
Je n’ai pas couru depuis plus de 3 semaines à cause d’une contracture à la cuisse et malheureusement à ma grande surprise, la douleur se réveille au 4ème km. Ça risque d’être long.

Le Col de la Gineste se présente à nous et nous l’attaquons doucement.
Le spectacle dans la Gineste est superbe, la route se couvre de multitudes de couleurs au fur et à mesure du passage des coureurs pour ne plus former qu’un ruban multicolore sur des km de long.

Christian est bien, je lui dit de partir, mais non il reste, je suis ralenti avec ma cuisse, je gère pour ne pas allonger la foulée et finalement nous arrivons au sommet en bon état.
Nous prenons un verre d’eau au ravitaillement, ça sera le seul. Nous ne nous arrêterons jamais, bien dans notre effort.
Je fais un petit bilan et nous sommes largement bon pour notre objectif avoué, moins de 2 h, donc tout va bien. Alors que nous constatons que nombre de coureurs sont déjà éprouvés par ce début de course.
De mes 3 premières participations je me souviens du plateau qui précède la descente sur Cassis. Donc je nous force à ralentir car rien n’est gagné.
Et finalement nous arrivons dans la descente en bon état et toujours dans nos temps.
Nous voilà à l’entrée de Cassis ou beaucoup de monde attend les coureurs.

Christian prend mal au mollet, nous ralentissons ! il ne peut pas assurer un bon tempo, ce n’est pas grave. Il m’a attendu dans la montée, je l’attendrai sur les 3 derniers km
Et puis 2 petites bosses, je me dit que ça y est la montée des pompiers a été avalée Yessss.
Oui mais non, ma mémoire m’a fait défaut, un virage et la voilà cette fameuse montée et là je regrette le manque d’entraînement, j’explose, je passe à l’énergie « mental ».
Et enfin le port, le public, notre « family », merci à vous de vous être levé si tôt, de nous avoir attendu et surtout de nous avoir encouragé si fort à 100 m de l’arrivée, on entendait que vous, MERCI !
Et puis l’arrivée : c’est fait moins de 2 h et avec que de bons souvenirs de notre course.

Nous avons profité de tous les instants car jamais dans le rouge et ce jusqu’au bout.
Le traditionnel bain sur la plage avec une mer très fraîche, du coup nous ne tremperons que les jambes.
Et un passage au stand de la FNAIR (Fédération Nationale d’Aide aux Insuffisants Rénaux) pour leur donner un grand sourire et un grand merci car sans eux nous n’aurions pas eu de dossard, alors MERCI !
Voilà c’est fini, mais dans notre tête nous allons courir encore longtemps sur les souvenirs !